Arrêter de faire passer les autres avant soi grâce à la psychothérapie. Paris 18 Montmartre.
Aujourd’hui, faire preuve d’altruisme est largement valorisé dans notre société contemporaine. Venir au secours de l’autre, être à son écoute à toutes heures du jour et de la nuit, ou littéralement se plier en quatre parfois pour l’autre. Mais à quel prix ?
Un patient qui ne travaille pas depuis des années, diplômé dans un secteur qui pourtant n’est pas saturé, passe le plus clair de son temps à apporter son aide à diverses associations et à s’engager dans de nombreuses causes qui lui tiennent à coeur. En attendant, il vit dans une grande précarité.
Une psychanalysante souffre car à la fin de chaque relation amoureuse, elle angoisse face à un vide installé par la rupture. La rancoeur et la haine s’additionnent car, pour elle, « elle donne tout à l’autre, fait tout pour lui faire plaisir ». Mais quand l’autre n’est plus là, elle constate que son sacrifice n’a pas assuré la réussite de la relation, que l’autre ne lui a pas rendu la pareille.
Un psychanalysant a quant à lui beaucoup de difficultés à entretenir des rapports apaisés avec sa mère. En « fusion » avec elle, il n'arrive pas à prendre ses distances malgré l’agressivité de cette dernière. Selon lui, c’est cette elle qui, dit-il, « projète sur lui sa colère parce qu’elle ne s’aime pas, parce qu’elle se déteste ». Il affirme que de son côté il « a de l’amour pour lui » . C’est, toujours selon lui, parce qu’il a un bon fond et de la compassion qu’il reste auprès de sa mère pour ne pas l’abandonner, malgré la souffrance que cette relation fait vivre à ce dernier.
Quel est le point commun entre ces trois cas ?
S’occuper autant de l’autre est une manière de ne pas s’occuper de soi-même, afin d’éviter de ne pas se regarder en face, de ne pas voir ce qui est ne tourne pas rond chez soi. Certains des patients et des psychanalysant sont prêts à le reconnaitre, et vont parfois jusqu’à l’avouer clairement avec courage dans leur psychothérapie ou leur psychanalyse : « Si je fais autant attention aux autres, à les aider, à leur donner des conseils que je sais même pas m’appliquer à moi-même, c’est pour pas faire attention à moi je pense. Je supporte pas de me dire que y’a des choses qui vont pas chez moi. C’est hyper hypocrite, c’est une fausse empathie en fait. » disait l'un d'entre eux.
D’autres ne sont pas encore prêts à entendre ce qui se cache derrière ce sacrifice à l’autre.
Quand la psychothérapie et la psychanalyse permettent de dévoiler ce semblant de bonté pour voiler une colère dirigée contre eux-même, le patient ou psychanalysant pourra alors apprendre à prendre soin de lui dans un premier temps, puis de l’autre dans un second temps.
Si vous pensez faire passer le besoin des autres avant les vôtres et que vous en souffrez, je vous invite à me contacter pour dénouer cela, en vous engageant dans une psychothérapie.